(artemis) the fall of god

âge 29 ans, un an de répit avant la trentaine qui l'effraie, trépas à venir de la nouvelle dizaine qu'elle n'est pas sûre de surmonter.  naissance et nationalité Le nom de famille célèbre empreinte l'air de l'Angleterre natale à laquelle on a joint la nationalité américaine de l'Oncle Sam. à nyc depuis Arrivée pour ses études, il y a plus de dix ans maintenant. métier, $$$ Une légende par son parcours plus que pour sa musique. Celle qui a su rejouer, alors que la critique la voyait déjà disparue. La petite européenne qui est remontée sur les planches, violon en main. Violoniste mais également pianiste de talent, à se produire sur les planches de théâtres bourges de Broadway. Egalement serveuse dans un jazzclub vers Harlem. statut civil, orientationLe coeur attaché fermement, ne laisser personne entrer voir ses failles, célibataire plutôt que solitaire. Les hommes ne sont qu'une distraction temporaire, un moment fugace qu'elle s'accorder de moins en moins, parce qu'il a forcé le passage pour qu'elle s'attache à lui. pronoms féminin, she/her/ellefaceclaim Phoebe Tonkin personnage pré lien de  @Merle Delaney  crédits gif par starryeyedluna, quote par Damon Salvatore (TVD - écrit par L.J Smith). Gif bio par grace

( caractère ) D'une femme comme elle tu ne dois pas tomber amoureux l'ami. Il est de ces femmes à la beauté aussi saisissante que l'esprit, de celles qui savent jouer du charme. Elles sont indépendantes, foudroyantes, sulfureuses. C'est l'inconséquence qui glisse dans ses veines, crois-moi, ce n'est pas ce qu'il te faut. Cette femme-là, elle cache ses émotions, elle n'est pas honnête avec toi, et si tu regardes bien, derrière l'assurance de ses yeux verts, tu pourras peut-être discerner la tristesse d'une âme brisée. Oh du courage, elle en a à revendre, mais sa seule survie l'intéresse, dans un désir de se détruire toujours plus. Car cette femme là saura voir ton âme tout en cachant la sienne, cachant ses fêlures derrière une apparence soignée. Tu voudrais sans doute t'emparer de ces lèvres, mais ce serait te corrompre. Parce que tu verrais alors sa fragilité, sces peurs qui rampent sous sa lumière. Une part d'ombre dont tu dois te méfier, sache le.

D'une femme comme ça, on ne revient pas.  

( keywords )
battante // ambitieuse // loyale // autodestructrice // déterminée // survivante // torturée // amoureuse de la vie // joie de vivre // tristesse infinie // observatrice // caractérielle // aguicheuse // défaitiste // fidèle.

Le rideau se lève, applaudissement. Lumière et action. Le silence se fait, sourd à tes oreilles. Inspire.
Expire.
La musique alors s'élève en même temps que la vaste mascarade. Blague dont ils sont tous complices, eux dont les yeux sont rivés vers toi, dont les dollars brillent au creux de leurs mains. Musique transportant quand dans ta tête se déroule le film d'une toute autre vie. Celle où les lumières ne seraient pas aussi brillantes, où le son n'aurait pas la même valeur à faire briller les yeux admiratifs de ceux venus exclusivement pour assister au miracle. Parce qu'ils ne voient pas, eux ne savent pas ; tu ne tiens que par l'ombre de toi-même venue donner le change à ceux qui ont les moyens. Qui pourrait savoir ?


Vie en demi-teinte, à moitié consumée, ombre errante au souffle chargé des vapeurs de ses démons. Le soleil est plus agressif qu'il ne devrait et les traces dans l'appartement sont des fêlures que l'on voit sur un diamant. La valeur tout juste rongée par les éclats de la poudre sur le précieux. Bousculade aux bruits de verres des bouteilles qui roulent, douleur que tu dissipes dans un verre d'eau trop vite avalé. Tu as défié toutes les statistiques, personne ne te revoyait sur scène après l'accident. Le jour où la corde a lâché, où le sang s'est écoulé sur le plancher. Muscles touchés, l'archer traitre, blessure des plus sérieuses. Vie qui s'effondre, des efforts réduits soudainement à la poussière. Et cette solitude qui, brutalement, s'est imposée à toi, seule de l'autre coté de l'Atlantique.


Est-ce que tu regrettes ? Y-a-t-il des regrets à avoir tenté ta chance, toi, la petite prodige, l’oreille parfaite, de l’autre coté du monde occidental ? T’attendais-tu, toi, de si modeste origine, à exceller et connaitre pareil succès ? Non. Et pourtant aujourd’hui tu donnerais tout pour retrouver une vie plus simple. C’est sans doute pour ça que tu as pris ce job de barmaid, pour avoir un semblant de vie normale, la vie de ceux qui sont inconnus des planches et de la critique. Tu es seule, c’est un fait, délaissée de tes camarades de l’université, probablement jaloux de ton succès. Sans famille, expatriée vers l’Oncle Sam. Et depuis l’accident… Seule. Quelques amis auprès desquels tu caches presque ta musique, vous qui préféraient vous perdre dans les jazz club d’Harlem. Mais au fond, tu es seule avec tes démons.


La douleur est disparue depuis longtemps, mais tu n’as pas arrêtée. Les cachets se multiplient, te sont d’un secours fort, plus qu’ils ne devraient. A chaque cauchemars, à chaque concert, à chaque petite souffrance de l’âme et du corps. Antidouleurs d’abord, et après… Le reste. Parfois des amants, des soupirants d’une nuit où la recherche de l’orgasme tambourine pour te perdre un peu plus au coeur de tes démons. Et l’oiseau est là. Plus que les autres. Et tu te plais, quelque part, à osciller devant lui dans un équilibre précaire. Le fil du rasoir, une dépression digne de montagnes russes alors que tu le sens s’attacher quelque part. Probablement la seule corde qui te retient réellement, qui t’empêche de tout plaquer. Il voit tant la joie de vivre dans tes prunelles d’émeraude que la douleur de l’ombre qui ronge ton âme par moment. Ce que les autres ne voient pas, lui, tu lui montres. Privilège toxique que tu continues à lui accorder malgré les cris, les larmes, et les sourires.