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Il pousse un soupir. Un long, qui escalade ses poumons pour terminer pincé entre ses lèvres, au regard des pupilles qui trémulent, brûlantes et défiantes, du félin haut perché quelques mètres au dessus de sa trogne. Un petit machin qui se tortille, tout con sur sa branche, et l’observe arrêter son vélo d’un pied un peu brusque. "What are you doin’ here buddy ?" Il ronchonne, reconnait vaguement le minou de la voisine du dessus encore carapaté parce-qu’elle n’a pas eu la jugeote de le faire castrer. Et le voilà maintenant, coincé dans le platane, comme un abruti dont compter fleurette aux chattes n’a pas suffi. Mais la bestiole geint, devant lui, tente bien une ou deux escapades pour revenir se recroqueviller sur lui-même, incapable de dégringoler un arbre qu’il a pourtant su grimper. Le geste flegme, Tadjedine fouille la poche de son blouson pour en sortir une cigarette, renifle avant de l’allumer. Il est deux heures quarante six du matin et le ventre de New-York ne dort pas. Les chats, non plus. Lui porte les odeurs de graille et de fritures, a les ongles incrustés de farine et de traces de savon. Un jour par semaine, il ferme la petite boutique pour que puisse se reposer - s’assure que tout est propre, qu’elle n’aura pas à préparer quoique ce soit de trop prenant lorsqu’elle lèvera ses godillots, mère-courage et coeur tendre. La fatigue lui rampe sous les paupières et il prend le temps de terminer sa clope pour tenir compagnie au machin au dessus de lui qui tente encore, cahin caha, de trouver une solution au problème tricoté par nulle autre que ses petites pattes. "Bon bah, bon courage mon vieux." Il soupire, jette par dessus son épaule le cul de sa cigarette qui vient mourir dans le reste d’une flaque de la soirée. Et sa mâchoire se visse, quand il reprend la pédale avec force, se ravive sur la selle de son vélo pour avaler les derniers mètres entre lui et l’immeuble.

Le sac en plastic suintant se balance un peu, au bout de ses doigts, alors qu’il ferme le local en essayant de ne pas faire tinter ses clés. Il a pris des nems et de la soupe, pour la gamine que le père aura encore oublié de nourrir. Il pense à elle, sa Sarah, sûrement en train de pioncer sur ses révisions, puis aussi, un peu, au chat sur son arbre qui attend la providence. Une intervention quelconque, Batman ou un pompier plein de zèle.
Un pompier. Il s’arrête au milieu de la cage d’escalier, deuxième étage, le nez froissé. Et s’il se mettait à pleuvoir ? Si le chat était retrouvé mort de froid au petit matin, de peur, mauvaise chute, il sait pas, s’il avait pu faire quelque-chose de plus que de fumer une clope en se foutant de sa gueule ? D’abord lui traverse l’esprit d’appeler les flics ou la caserne jusqu’à ce que se réveille ses trois pauvres neurones. Il l’a vu la dernière fois, le nouveau voisin. Il est rentré avec sa tronche défaite et ses grands yeux plein de larmes, son casque de héros des villes en main. Largué par sa meuf, peut-être ? Valait mieux ça que de perdre sa mère, il s’est dit. Puis il ne l’a plus revu; parfois entendait ses clés et sa démarche rapide dans les couloirs qui raisonnent, mais ils ne se sont jamais croisés. Pas encore.
Parce-que sa longue silhouette le porte, elle et son insolence, jusqu’à la porte qu’il croit être la sienne. Il est trois heures une du matin. Tadjedine sonne.
Une fois. Puis, deux. Attend, avant de s’apprêter à s’acharner une dernière fois mais suspens son geste dans le vide, lorsque la porte s’ouvre sur la bouille ébouriffée du garçon. Une seconde, reste con. Le voyait plus grand. Plus vieux. "Euh…" Il croasse. "There’s a cat stuck in a tree outside… Voilà. Would you mind to try to help him ? Hello, by the way."

@Atlas Norwood
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Il se réveille dans un sursaut, un son strident qui reste en écho dans sa tête, comme s’il l’avait rêvé. Un peu hébété, il se redresse un peu dans son canapé, essuie rapidement la bave du coin de sa bouche et jete un coup d’oeil à son appartement - il fait très sombre, encore, y a que le bruit de la télé en fond, simplement, qui éclaire faiblement le petit salon plongé dans l’obscurité de la nuit. Atlas est un peu hagard, ne sait pas trop l’heure qu’il est, passe une main sur son visage épuisé. Il y a un mal de crâne persistant derrière ses paupières qu’il referme dans un grognement, sa tête se pressant de nouveau sur l’oreiller, sans avoir le courage de se lever pour s’affaler dans son lit bien plus confortable: c’est qu’il va falloir traverser tout l’appartement. De toute façon, il est loin de ces préoccupations, laisse le sommeil qui l’a à peine quitté l’envelopper de nouveau… ou non, alors que le son strident reprend.

Il ouvre soudainement les yeux d’une façon bien plus alerte alors qu’il réalise que le son strident n’est autre que sa sonnette. Il se frotte de nouveau le visage, se redresse en position assise, finalement, pose les pieds sur le sol, regarde un peu autour de lui et trouve son portable sur la table basse, fronce les sourcils en voyant l’heure indiquée. Avec un soupire, il se lève, son pied cogne la bouteille de bière vide qui roule sur le sol, et Atlas pousse un grognement agacé. “‘coming’ il marmonne, sans doute pas assez fort encore dans les affres du sommeil, se relève pour récupérer un jogging qui traîne et l’enfiler - passe une main rapide sur ses cheveux et frotte un peu son marcel sur le devant, avant d’ouvrir la porte, enfin.

Il regarde l’inconnu, avec la sensation qu’il l’a déjà vu quelque part, mais franchement vu l’heure et l’alcool qui a pas dû complètement quitter son organisme, il est pas sur de pouvoir se souvenir. L’autre a la main levée, comme s’il allait encore s’acharner sur la sonnette. Atlas essaie de reprendre pleinement ses esprits, et chercher les mots pour lui dire que c’est pas une heure à réveiller des gens, mais l’homme finit par parler, et les résistances d’Atlas fonde aussitôt, parce qu’il est difficile de lui parler d’animaux sans que ça n’appelle à son coeur tendre.
A cat” Il répète, encore clairement en train de se réveiller. Il tourne un peu la tête, comme pour se l’étirer. Pousse un soupir, finalement. “Alright. give me one second” Il fait la voix un peu enrouée, et puis laisse la porte ouverte et disparaît dans sa tanière pour enfiler ses baskets qui traînent - un peu plus loin de l’entrée. Il récupère son téléphone en passant, et revient vers l’inconnu. “Alright, I’m ready.” Et puis, réalise qu’il a oublié quelque chose. “Actually - wait” De nouveau, il disparaît, et revient avec ses clés. “There” Il répète, plus pour lui même, claque la porte et la ferme à clef. “Okay, we can go.” Il frotte un peu sa tempe. “Where was it?” Et puis, il fronce un peu les sourcils. “Hello.” Il répond, finalement.
@Tadjedine Shaetris
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"A cat." Tadjedine baisse le museau et il répète sur les mêmes octaves la constatation simple. Il est trop tard, trop tôt, pour que se connectent dans sa caboche de linotte les quelques synapses encore éveillés. L’autre fait craquer sa nuque, une grimace se mêle à sa bouille que la fatigue ne rend pas moins mignonne - la nuit n’arrache pas la constatation au livreur. Doucement, pince ses lèvres et écarte sa barbaque pour libérer le chemin du garçon qui ne s’est offert aucune remarque ni sur l’heure ni sur l’absurdité de la situation. "He was - Actually, wait, he’s not mine right, I won’t pay you or anything I mean, I only have five dollars and chinese grub." Mais ça n’a pas l’air de le perturber plus que ça, l’autre môme héros de New-York. Quand il passe devant, Tadjedine reconnait les effluves du houblon et du sommeil. Il reconnait cette odeur, celle de la bière de nuit, la mauvaise achetée en supérette quand il est vingt trois heures et que les derniers ratés, ceux qui portent leurs chagrins d’amour et leur solitude immense viennent torcher leurs chagrins dans le plus simple des anxiolytiques. Une monde depuis le crépuscule avec lequel il flirt, parfois, quand la lumière du salon n’est pas encore éteinte et qu’une paume paternelle risque de lui éclater la gueule s’il n’est pas assez vif pour répondre ou se carapater. Tadjedine a les habitudes bien huilées, n’en déplaise, mais un jour prochain se carapatera. De l’autre côté de la ville ou quelque-part en France et peu importe, si c’est loin de tout.

Sans un mot, il dévale les escaliers à la suite du petit prodige tout en muscles. De là où il est, son regard s’accorde à la nuque offerte, aux épaules dévoilées qui roulent à mesure qu’il marche, aux boucles écrasées par un sommeil qu’il a probablement perturbé. Puis, sans s’y accrocher particulièrement, sans le voir venir, un souvenir lui grimpe au cortex, rampe dans sa mémoire pour mettre un peu de poudre au feu "I remember you." Il croasse, presse le pas pour le rattraper. "I remember you, you called last time just before midnight, we were about to close, you called for fucking ten dollars of chicken fried rice I was so mad at you !" Et la colère se mue, mutine en sourire, de la même façon qu’il s’était adoucit en livrant l’importun. Il cherche un truc à dire, un truc pas trop branque, pour ne pas froisser l’animal qui pourrait se rebiffer n’importe quand. "I see you sometimes, when you come home late. You’re a fire fighter right ? Nice. My sister is a big fan of 9-1-1." Et le temps de caboter dans la cage de l’immeuble, ils traversent déjà le hall, à lui de lui ouvrir la porte pour s’emmitoufler dans la nuit et ses odeurs de bitumes. Le réverbère ne tient plus la route depuis des mois et sa lueur qui patauge tressaute, sale et toute pâle, alors qu’il prend les devant. Minou attend.
A leurs silhouettes détachées dans la pénombre, il commence à gueuler, bien haut perché sur sa branche comme un couillon. "Hey buddy. I’ve just found a friend he’s gonna help you. You’re a lucky one, he’s kinda handsome."
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Atlas observe l’inconnu sans un mot, encore un peu enveloppé de son sommeil, surpris par ses propos. Il hausse un sourcil, malgré la difficulté à sortir pleinement de son sommeil car il lui paraît insensé de penser une telle chose. “I wouldn’t ask for anything” Il répond aussitôt. Une pause. “Who would do that?” La question est posée sincèrement, car il lui paraît simplement impensable de réclamer de l’argent pour sauver un chat coincé dans un arbre - ça, ou n’importe quelle vie, à vrai dire. Il soupire, passe une main sur son visage et frotte énergiquement pour tenter de chasser la gueule de bois qui pointe. “I don’t care” Il répète et puis dévale les escaliers, l’homme à ses talons. Ce n’est qu’alors que le pompier réalise subitement pleinement la situation et que les interrogations s’accumulent dans son esprit - alors il tourne un peu la tête, jette un coup d'œil à l’autre, derrière. “Why did you k-” Il commence, parce que pourquoi serait-il venu toquer à sa porte à lui, pour sauver un chat? Mais l’autre parle en même temps que lui et Atlas se tait et écoute ce qui se trouve être une réponse à sa question.

Ils ont terminé de dévaler les escaliers. Atlas le regarde, un peu plus en détails cette fois, et se souvient, oui, du livreur venu toquer à sa porte tard dans la soirée, il y a plusieurs semaines. Atlas se retrouve un peu hébété, face à la colère de son interlocuteur, qui heureusement se meut en quelque chose de différent, plus doux, qui le rassure un peu - il s’est un peu renfrogné, quand même. “didn’t notice t’was closing at 12” il fait sur un ton un peu bourru. Il va pour rajouter quelque chose, s’excuser, peut-être? il ne sait pas trop, il faut dire qu’il ne s’attendait pas trop à ça, mais l’autre homme reprend la parole pour changer un peu de sujet. Il enfonce ses mains dans les poches de son jeans, le regarde, acquiesce d’un mouvement de tête pour remercier quand il lui tient la porte. “don’t even know this show” Il admet. “I guess it must be pretty fake like chicago fire and all of those” Une pause. “Yeah, I am.” il répond simplement. “And you’re a delivery man?” Il demande sans moquerie ni animosité, juste par curiosité et pour faire la conversation. “i’ll try to not order close to midnight” Il fait la moue, un peu. Une pause. “... Wait. Are you my neighbor then. that’s handy

Ils arrivent, enfin. Atlas frissonne légèrement de l’air frais sur sa peau, lève la tête vers le haut de l’arbre où le petit chat est coincé et qui miaule et miaule désespérément, le coeur se serre aussitôt face à la chose, le coeur est trop tendre, toujours, pour ces choses-là. Les mots de son acolyte, il le regarde, décoche un petit sourire amusé “is he now?” Il répond aussitôt par automatisme, habité au flirt à son égard, tout en s’approchant du pied de l’arbre pour analyser la situation, les mains sur ses hanches quelques instants. Il affiche une moue et puis ne réfléchit pas trop plus longtemps, grimpe aisément sur le tronc et les branches principales, avant d’arriver proche du chat. La chose se corse alors, il ne veut pas y mettre tout son poids et risquer de briser la branche et d’emmener le chat avec lui, même s’il retomberait sans doute sur ses pattes - non? “Come on kitty, come here” il annonce, doux, offre sa main ouverte et reste immobile quelques instants. “You’re fine.” Il murmure.

Il baisse les yeux, vers son voisin, plus bas. Il reconnaît ses boucles et ses yeux ne lui étaient pas non plus étrangers, dans l’esprit et le cœur. “What’s your name?” Il demande, de son perchoir; et puis, sourit au chat qui fait quelques pas incertains vers lui. “For what’s worth, the chicken fried rice is pretty good, you can tell the cook
@Tadjedine Shaetris
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"I would do that." Pour un peu de respect et le sommeil que l’on vient trifouiller pour un minou alpiniste. Il l’observe en contre-bas, la tronche de l’adverse défaite par une nuit à peine entamée et les relents de sa sueur au mauvais bourbon sont autant de parfums que d’interrogations. Un corps sain dans un esprit sain faut-il que même les pompiers dérogent maintenant à l’adage et viennent grimper des branches dans leurs peaux de chagrin. Tadjedine sourit, pour la forme ; l’autre ne redresse pas une commissure, ne laisse son regard scintiller d’aucun sourire ni ne prend la peine de feindre une humeur moins lourde. Il ne bronche pas, pourtant, dévale les escaliers sans remarque et n’entrouvre aucune porte dans laquelle engouffrer son regret dérisoire - une telle comédie, pour un chat au nom de Lady Di.
Au bout de l’escalier, un temps de pause se marque. Une seconde, pour se dévisager derechef et à lui d’esquisser une autre grimace merveilleuse sur la maigreur de son visage. "Check your app next time. But it’s okay lad, your flat’s on my way." Il hausse les sourcils, plus goguenard que sincèrement moqueur. Roule des épaules. Un peu. Et lui tient la porte comme s’il fallait garder un semblant de contrôle qu’il croit commencer à perdre. "It’s fun and I cry once per episode. But I didn’t expect firefighter to be so hot in real life yeah." Glousse t’il en jouant de la nuque, se laisse porter dans son sillage pour mieux humer à la faveur des odeurs nocturnes, du pneu et de l’essence, une vague fraîcheur aux miasmes torréfiés de café. "I am. Got employed by my friend’s mom." Il ajoute sans en penser rien de plus. La rue défile et c’est calme même pour la nuit, une vieille Buick vient faire ronronner son moteur quelques instants avant de disparaître, plus loin au coin d’une rue. Tadjedine a les mains enfoncées dans les poches de son blouson, joue avec ses clés du bout des doigts pour laisser se dégorger la petite angoisse de la situation.
Charmant, le voisin.
Et il n’aime pas ça, de devoir décliner des attirances au masculin - parce-que ce gars vit dessous chez son père. Il sait à quel point il les méprise, les tafioles. Cette espèce fourre-tout qui existe à partir du moment où un type ne tire pas d’énormes molards et ne fracasse pas des gueules au moindre mot de travers en traitant les gonzesses de pouffiasses. Non ça ne l’arrange pas, que le pompier ait l’air d’un petit prince en marcel. Il relève le nez aussitôt, l’observe un minuscule sourire commode aux lèvres. "Handy for what, fireman ? I won’t bother you every night to save all the cats." Il répond. Non, in fact, they should stay away from each other. Il ne peut pas devenir un petit obus dans son quotidien. Même pas un éclat. Pas l’ombre d’un crush ni d’un sursaut de valve cardiaque lorsqu’ils se rencontreront aux boites aux lettres.
Les miaulements le tirent pourtant brusquement de son introspection et la réponse du voisin arrondit un regard déjà bien con. Il pouffe légèrement, presque surpris - surtout gêné « What now » Il soupire et le regarde s’affairer à jouer au héros. A la poubelle l’expression revêche que l’autre a arboré, il a la mine maintenant toute ouverte d’inquiétude, moins tirée. Lui ça le fait sourire dans son inquiétude d’une mauvaise chute "Eh, careful." Il couine. Puis l’autre là, qui minaude devant le chat, offre sa main à sa confiance devant le français trop impliqué par la situation. Le minou ne bouge pas d’un iota. Alors il le voit se redresser, l’observer du haut de sa tour. La question défait quelques noeuds de son estomac. Mange ses lèvres, avant de répondre. "I’ll tell you when you’ll be back on dry land, Spiderman." Il pouffe, plisse les yeux pour mieux observer la scène. "Yeah ? I could bring some, once." Not even a sliver, il s’est pourtant dit.

@Atlas Norwood
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Atlas le regarde un peu interdit, le compagnon de nuit inattendu, songeur, semblant vouloir décrypter les mots, peinant à croire que quelqu’un avec un si joli visage puisse être capable de demander de l’argent pour une telle chose. La chose l’irrite un peu, il fronce le nez, et puis laisse les affres de la fatigue chasser la réflexion hors de sa petite tête, pour le moment. Ptet qu’il a une bonne raison. Les gens ont des raisons pour tout. Après tout, il ne connaît pas l’histoire des gens, ce serait un peu gros de juger, non? Atlas essaie, souvent. C’est juste un peu plus compliqué que d’habitude ces derniers temps.

Le petit titan réalise un peu tard que la remarque du voisin sur les pompiers lui était sans doute adressée, mais c’est qu’il a quelques trains de retard à cette heure avancée de la nuit et avec de l’alcool encore bien trop présent dans son organisme. Atlas est intrigué, il n’est pas si courant de rencontrer un homme si enclin à avouer qu’il pleure aussi aisément devant des épisodes de séries télévisées, bien que la chose n’a rien de honteux. ça lui arrive souvent après tout, à Atlas, de laisser ses émotions le submerger, parfois pour pas grand chose. On pourrait croire qu’avec son travail, il a un grand contrôle de lui-même. C’est vrai, sur certains côtés, quand il n’y a pas le choix surtout. Beaucoup moins sur d’autres.

Être à l’extérieur lui fait du bien, ça chasse les dernières affres de sommeil, le rend un peu plus alerte. Important, il suppose, s’il doit aller grimper dans un arbre, il ne sait où pour sauver un petit compagnon à quatre pattes. Ses mains nerveuses viennent se glisser dans les poches de son pantalon de survet. Un semblant de sourire sur les lippes. “For the food” il répond simplement, avant de focaliser toute son attention sur le petit chat, tout en haut sur sa branche.

Cette fois-ci, le flirt innocent n’est pas noté avec un temps de retard, et Atlas l’observe, d’en haut, détaille de la sécurité de son perchoir le voisin encore à terre. Il rit légèrement, pas effrayé pour un sous de la hauteur à laquelle il se trouve. Il y a des choses qui sont effrayantes pour lui, celle-ci n’en est pas vraiment une. “Ah I wish. Would be much more practical for work… and saving kittens” Il admet - à la place il doit se contenter d’être un simple humain limité par ses faiblesses. Un peu trop lourdes à porter, ses faiblesses. “And really? playing the all mysterious card” Il décoche un sourire amusé, son corps se relaxant sous la familiarité d’une discussion. Il reporte son attention sur le chat, le voit hésiter, faire quelques pas, reculer, avancer de nouveau. “Come on kitty, you’re safe with me” Il fait avec douceur. Et puis, de nouveau l’attention attirée par son seul spectateur. “Will that be my reward? your name and the promise of food at my place” Le jeune homme l’intrigue, il doit bien l’avouer.

@Tadjedine Shaetris
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